La bouture du figuier est une méthode simple et efficace pour multiplier cet arbre fruitier apprécié. Simple à effectuer, elle permet de cloner un figuier existant tout en préservant ses saveurs et sa vigueur. Que vous soyez jardinier débutant ou expérimenté, suivre les bonnes étapes est essentiel pour garantir la réussite de vos boutures. Dans cet article, découvrez les 7 étapes essentielles à suivre pour réussir la bouture du figuier, du choix de la branche jusqu’à la plantation finale. Vous pourrez ainsi obtenir rapidement un nouveau figuier prêt à fructifier dans votre jardin.
Table des Matières
Pourquoi bouturer un figuier ?
Les avantages de la bouture par rapport au semis
La bouture du figuier est une méthode de multiplication végétative qui permet d’obtenir un nouvel arbre à partir d’un fragment de branche. Contrairement au semis, qui donne des plants génétiquement différents de l’arbre parent, la bouture du figuier permet de reproduire à l’identique un arbre déjà productif et adapté à son environnement. C’est donc une technique fiable pour conserver les qualités d’un figuier que l’on apprécie particulièrement, que ce soit pour la saveur de ses fruits, sa rusticité ou sa vigueur.
En plus de garantir une fidélité variétale, la bouture présente d’autres avantages. Elle est simple à réaliser, ne demande aucun greffage, et ne nécessite que peu de matériel. Elle convient autant aux jardiniers débutants qu’aux plus expérimentés. De plus, elle permet de produire rapidement un arbre apte à fructifier en seulement deux à trois ans, contre parfois cinq à huit ans pour un figuier issu de semis.
Quand bouturer un figuier ?
La bouture du figuier se fait généralement en deux grandes périodes de l’année : à la fin de l’hiver, entre février et mars, ou à l’automne, après la chute des feuilles. En fin d’hiver, on pratique la bouture à bois sec, en utilisant des rameaux lignifiés prélevés sur l’arbre pendant sa période de repos. Cette méthode est très répandue car elle permet une mise en terre dès le retour des températures plus clémentes.
En automne, on peut également bouturer un figuier à bois semi-aoûté, c’est-à-dire sur des branches qui ont commencé à durcir mais qui conservent encore une certaine souplesse. Cette technique demande en général de protéger les boutures contre le froid, notamment en les installant sous abri ou dans une mini-serre froide.
Il est important d’éviter les périodes de forte chaleur ou de gel, qui compromettent l’enracinement. La clé est de choisir un moment où l’humidité ambiante est suffisante pour favoriser la reprise, tout en évitant les excès d’eau stagnante qui pourraient faire pourrir la base des boutures.

Matériel nécessaire pour réussir vos boutures
Outils indispensables
Pour réussir la bouture du figuier, il est important de disposer de quelques outils de base, simples mais efficaces. Un sécateur bien aiguisé et propre est essentiel pour réaliser une coupe nette sans écraser le bois. L’idéal est de le désinfecter à l’alcool avant chaque utilisation afin de limiter les risques de transmission de maladies entre les plantes.
Un petit couteau bien affûté peut également être utile pour parfaire la coupe ou pour retirer les feuilles et les éventuels bourgeons superflus. Si vous utilisez une hormone d’enracinement, prévoyez un petit récipient pour y tremper la base des boutures. Enfin, une cuvette remplie d’eau peut servir à réhydrater les rameaux juste après la coupe, surtout s’ils ne sont pas plantés immédiatement.
Choix du substrat et du contenant
Le substrat joue un rôle déterminant dans le succès de l’enracinement. Il doit être à la fois léger, bien drainé et légèrement humide. Un mélange composé de moitié terreau et de moitié sable de rivière est souvent recommandé. Il est également possible d’utiliser de la perlite ou de la vermiculite, seules ou mélangées au terreau, pour améliorer l’aération du sol et éviter la stagnation de l’eau.
Le contenant peut varier selon le nombre de boutures que vous souhaitez réaliser. Des pots individuels, des godets profonds ou même des bouteilles plastiques coupées peuvent convenir. L’important est que le fond soit percé pour assurer un bon drainage. Si vous bouturez plusieurs rameaux à la fois, vous pouvez les regrouper dans une grande caisse ou un bac rempli de substrat.
Emplacement idéal pour la reprise
Une fois la bouture du figuier mise en terre, l’endroit où elle sera placée influence fortement sa capacité à développer des racines. L’emplacement idéal est lumineux, mais sans soleil direct, surtout en période chaude. Une température douce et stable favorise l’enracinement : entre 18 et 24 °C est une bonne moyenne.
Pour limiter les pertes en eau par évaporation, il est conseillé de maintenir une certaine humidité autour des boutures, par exemple en les recouvrant d’un film plastique perforé ou en les installant sous une mini-serre. Le tout doit cependant rester bien aéré pour éviter l’apparition de moisissures. Un rebord de fenêtre bien exposé ou une serre froide légèrement ombragée peuvent parfaitement convenir pour cette phase délicate.
Bouture du figuier, étape 1 : sélectionner une branche saine
Comment repérer une branche idéale
Le choix de la branche est une étape cruciale pour assurer la réussite de la bouture du figuier. Il faut sélectionner un rameau de l’année précédente, bien formé, lignifié et exempt de maladies ou de blessures. La branche doit être droite, sans signes de dessèchement ni de pourriture. Évitez les rameaux trop jeunes, encore verts et souples, car ils sont plus fragiles et risquent de ne pas reprendre.
L’idéal est de prélever une branche qui a poussé la saison précédente, en périphérie de l’arbre, car elle bénéficie généralement d’une bonne vigueur. Le rameau doit être prélevé sur un figuier en bonne santé, de préférence le matin, lorsqu’il est encore bien hydraté. La coupe doit être propre, réalisée avec un sécateur bien désinfecté.
Âge et longueur recommandés
La bouture du figuier mesure généralement entre 20 et 30 cm de long. Elle comporte idéalement trois à cinq nœuds, c’est-à-dire les points d’attache des feuilles, où se forment les racines. Il est conseillé de conserver environ deux nœuds sous le niveau du sol et un ou deux au-dessus pour favoriser le développement des racines et du futur feuillage.
L’épaisseur de la bouture doit être comparable à celle d’un crayon, ni trop fine ni trop épaisse. Une tige trop mince risque de se dessécher rapidement, tandis qu’une trop grosse peut avoir plus de mal à émettre des racines.

Bouture du figuier, étape 2 : préparer la bouture
La coupe
Une fois la branche idéale choisie, il faut la couper proprement pour former la bouture du figuier. La coupe inférieure, réalisée à la base de la bouture, doit se faire juste sous un nœud, en biseau, à l’aide d’un sécateur propre et bien aiguisé. Ce biseau permet d’augmenter la surface de contact avec le substrat et de faciliter la formation des racines.
La coupe supérieure, quant à elle, se fait à quelques centimètres au-dessus d’un nœud, de manière droite. Cela limite les risques de dessèchement et évite que l’eau ne stagne sur la plaie. Il est important de manipuler la bouture avec soin pour ne pas l’endommager, en évitant de la fendre ou de l’écraser pendant la préparation.
Si la bouture du figuier est prélevée à l’avance, il est recommandé de la placer temporairement dans un récipient d’eau pour éviter qu’elle ne se déshydrate. Elle peut aussi être conservée quelques heures dans un linge humide si elle n’est pas immédiatement plantée.
Retirer les feuilles superflues
Avant de planter la bouture du figuier, il faut éliminer les feuilles encore présentes sur le rameau. Celles-ci accélèrent la perte d’humidité par transpiration, ce qui affaiblit la tige et réduit ses chances de reprise. On retire donc toutes les feuilles situées sur la partie inférieure, celles qui seront enterrées dans le substrat.
Sur la partie supérieure, il est possible de conserver une ou deux petites feuilles si elles sont bien formées. Toutefois, dans la plupart des cas, il est préférable de tout enlever, ou bien de couper les feuilles restantes de moitié pour limiter l’évaporation tout en conservant un point de croissance actif. Cette opération doit être réalisée avec délicatesse pour ne pas blesser les bourgeons situés à l’aisselle des feuilles.
Bouture du figuier, étape 3 : tremper la base dans de l’hormone d’enracinement
Pourquoi utiliser une hormone
L’utilisation d’une hormone d’enracinement n’est pas obligatoire pour la bouture du figuier, mais elle peut augmenter considérablement les chances de réussite, surtout dans les conditions peu favorables. Ces produits, à base d’auxine d’origine natuelle, stimulent la production de racines à partir des cellules du rameau coupé, en accélérant leur formation et en améliorant leur densité.
On trouve des hormones d’enracinement sous forme de poudre, de gel ou de liquide. Leur application est simple : il suffit de tremper la base de la bouture, sur deux à trois centimètres, juste avant de la planter. Veillez à ne pas trop en mettre, car un excès peut inhiber l’enracinement au lieu de le stimuler. Secouez légèrement la bouture pour retirer l’excédent si nécessaire.
Cette étape est particulièrement utile si le substrat est peu fertile ou si la bouture est réalisée hors période idéale. Elle offre une sécurité supplémentaire, notamment aux jardiniers débutants ou dans les régions au climat plus frais.
Alternative aux produits du commerce
Si vous souhaitez éviter les produits commerciaux, plusieurs alternatives naturelles peuvent être utilisées pour favoriser l’enracinement. L’eau de saule, obtenue en faisant tremper des jeunes rameaux de saule dans de l’eau pendant 24 à 48 heures, contient auxines qui stimulent la formation des racines.

Bouture du figuier, étape 4 : planter la bouture
Type de pot et profondeur de plantation
Une fois la bouture du figuier prête, elle doit être placée dans un pot ou un godet adapté à sa taille. Le contenant doit être suffisamment profond, idéalement entre 15 et 25 cm, pour permettre aux futures racines de bien se développer. Il doit également être percé au fond pour éviter toute accumulation d’eau, car l’excès d’humidité est l’un des principaux facteurs d’échec.
Pour la plantation, on enfonce la bouture sur environ la moitié de sa longueur, soit 10 à 15 cm, afin d’enterrer au moins deux nœuds. Ces nœuds sont les zones d’où partiront les racines. Tassez légèrement le substrat autour de la tige pour bien la maintenir droite et stable. Il est important de ne pas trop serrer la terre, afin de laisser passer l’air et l’eau.
Si plusieurs boutures sont plantées dans le même contenant, veillez à les espacer d’au moins 5 à 10 cm pour éviter qu’elles ne se gênent mutuellement lors du développement racinaire. Chaque rameau doit être bien droit, sans pencher ni toucher les autres.
Astuce pour un bon drainage
Le drainage est essentiel pour éviter que la base de la bouture du figuier ne pourrisse. Avant de verser le substrat dans le pot, il est recommandé de déposer une couche de graviers, de billes d’argile ou de petits cailloux au fond du récipient. Cette couche, d’environ 2 à 3 cm, permet à l’eau d’irrigation de s’écouler sans stagner.
Le substrat lui-même doit rester léger et aéré. Un bon mélange comprend une part de terreau horticole pour la nutrition, une part de sable grossier pour le drainage, et éventuellement une part de perlite ou de vermiculite pour l’aération. Évitez les terres lourdes et compactes qui retiennent trop l’eau.
Après la plantation, arrosez modérément pour humidifier le substrat sans le détremper. L’eau doit s’infiltrer rapidement sans former de flaque en surface. Cette première irrigation est importante pour assurer un bon contact entre la bouture et la terre, mais elle ne doit pas être excessive.
Bouture du figuier, étape 5 : favoriser l’enracinement
Température, humidité et lumière
L’environnement dans lequel la bouture du figuier est placée joue un rôle essentiel dans la réussite de l’enracinement. Cet arbre a besoin de chaleur douce pour former ses premières racines. Une température ambiante située entre 18 et 24 °C est idéale. Évitez les variations brutales et les courants d’air froid, qui ralentissent ou bloquent le développement racinaire.
L’humidité est également un facteur clé, mais elle doit être bien équilibrée. Un excès d’humidité peut entraîner la pourriture de la base, tandis qu’un manque assèche la bouture. Le substrat doit rester frais mais jamais détrempé. Un arrosage léger tous les deux à trois jours peut suffire, en fonction de la température ambiante.
Quant à la lumière, elle doit être abondante mais indirecte. Un emplacement lumineux, comme un rebord de fenêtre orienté est ou nord-est, est parfait. Une lumière trop intense, notamment en plein été, peut dessécher ou brûler la bouture. En période de faible luminosité (en hiver par exemple), une lampe horticole peut être envisagée pour compenser le manque de clarté naturelle.
Utiliser une mini-serre ou un sac plastique
Pour maintenir une atmosphère chaude et humide autour de la bouture du figuier, il est conseillé de créer une sorte de microclimat. Une solution simple consiste à couvrir le pot avec une bouteille plastique coupée ou un sac de congélation transparent maintenu avec un élastique. Cette “cloche” permet de conserver l’humidité et de protéger la bouture des courants d’air secs.
Il est important de veiller à une aération régulière pour éviter les moisissures. Chaque jour ou tous les deux jours, soulevez légèrement la protection pendant quelques minutes afin de renouveler l’air. Si de la condensation se forme en excès sur les parois du plastique, cela indique une humidité trop élevée : aérez davantage ou réduisez légèrement les arrosages.
Ce système de mini-serre est particulièrement utile si vous réalisez vos boutures en hiver ou en début de printemps, lorsque les températures intérieures sont encore fraîches. Il permet de créer des conditions stables qui favorisent une reprise rapide.
Bouture du figuier, étape 6 : surveiller la reprise
Durée moyenne avant apparition des racines
En général, les premières racines apparaissent au bout de 3 à 6 semaines, selon les conditions de culture et la vigueur de la bouture. Par temps plus frais ou en cas d’humidité mal régulée, ce délai peut s’allonger jusqu’à 8 semaines.
Pendant cette période, il est important de ne pas déranger la bouture inutilement. Évitez de la retirer du substrat pour vérifier les racines : cela pourrait endommager les jeunes racines en formation. À la place, surveillez les signes extérieurs qui indiquent une reprise.
Signes que la bouture a bien pris
Plusieurs indices permettent de savoir si la bouture du figuier s’est bien enracinée. Le plus évident est le développement de jeunes feuilles au sommet de la tige. Ces feuilles indiquent que la sève circule et que la plante est en train de s’ancrer dans son substrat. Vous pouvez également observer l’état général de la bouture : une tige ferme, souple et sans flétrissement est un bon signe de vitalité.
Un autre indicateur est l’augmentation de la résistance lorsque vous tirez doucement sur la tige : si elle résiste, cela signifie que des racines commencent à s’implanter dans le sol. Enfin, une humidité modérée dans le pot, sans odeur de moisissure ni noircissement à la base de la bouture, confirme que les conditions sont bonnes.
À ce stade, continuez à arroser légèrement sans excès, et laissez la plante s’acclimater progressivement à un environnement plus sec en retirant la mini-serre ou la protection plastique quelques heures par jour. Après une dizaine de jours d’acclimatation, la bouture pourra être considérée comme bien enracinée et prête à être repiquée.

Bouture du figuier, étape 7 : replanter en pleine terre ou en pot
Quand et comment rempoter
Une fois que la bouture du figuier a bien développé ses racines, généralement après 2 à 3 mois, il est temps de la transférer dans un pot plus grand ou en pleine terre. Ce rempotage doit se faire avec précaution pour ne pas abîmer les racines encore fragiles. Choisissez un substrat riche et bien drainé, similaire à celui utilisé pour la bouture, mais en plus grande quantité pour accompagner la croissance.
Si vous rempotez en pot, privilégiez un contenant d’au moins 20 à 30 cm de diamètre avec des trous de drainage. En pleine terre, choisissez un emplacement ensoleillé, à l’abri des vents froids, avec un sol léger et bien drainé. Creusez un trou suffisamment large et profond pour accueillir le système racinaire sans le plier.
Après la transplantation, arrosez abondamment pour tasser la terre autour des racines et favoriser leur contact avec le sol. Il est conseillé de pailler le pied pour conserver l’humidité et protéger les racines, surtout si la plantation se fait au printemps ou en été.
Conseils d’arrosage et de protection
Durant les premières semaines suivant la transplantation, le figuier doit être arrosé régulièrement, en maintenant le substrat légèrement humide mais jamais détrempé. Un arrosage hebdomadaire peut suffire en climat tempéré, augmenté en période de sécheresse. Attention à ne pas laisser d’eau stagnante qui pourrait entraîner la pourriture des racines.
Si vous plantez en région froide ou en période automnale, il est utile de protéger le jeune figuier du gel par un voile d’hivernage ou une protection paillée. En été, pensez à éviter le dessèchement du sol en paillant également le pied.
Avec ces soins attentifs, votre figuier issu de bouture devrait s’installer durablement et produire ses premiers fruits dans deux à trois ans.
Conclusion
La bouture du figuier est une technique accessible qui permet de multiplier facilement cet arbre aux fruits délicieux. En suivant les 7 étapes essentielles, de la sélection de la branche à la replantation en pleine terre, vous maximisez vos chances de réussite. Une bonne préparation, un environnement adapté et une surveillance attentive sont indispensables pour assurer une bonne reprise. Avec un peu de patience, votre bouture deviendra un figuier solide et productif en quelques années. Cette méthode est idéale pour les jardiniers souhaitant reproduire leurs variétés préférées tout en économisant du temps et de l’argent.
FAQ
Quand faire la bouture du figuier ?
La bouture du figuier se fait idéalement à la fin de l’hiver, entre février et mars, lorsque l’arbre est en période de repos végétatif. On peut aussi réaliser des boutures à l’automne sur des rameaux semi-lignifiés. Évitez les périodes de gel ou de forte chaleur pour favoriser la reprise.
Comment réussir une bouture de figuier ?
Pour réussir une bouture de figuier, il faut choisir une branche saine et lignifiée, couper proprement à la base, puis planter dans un substrat bien drainé. Maintenez une température entre 18 et 24 °C avec une humidité modérée. Utiliser une hormone d’enracinement peut améliorer les chances de succès.
Combien de temps met une bouture de figuier à prendre ?
Les premières racines apparaissent généralement entre 3 et 6 semaines après la mise en terre. La reprise peut être plus lente si les conditions ne sont pas optimales. Il faut patienter environ 2 à 3 mois avant de repiquer la bouture en pleine terre ou en pot plus grand.
Peut-on bouturer un figuier toute l’année ?
Il est préférable de bouturer le figuier en fin d’hiver ou en automne pour bénéficier de conditions favorables. En dehors de ces périodes, la reprise est moins assurée en raison des températures extrêmes ou du manque de lumière. Les boutures faites en été ou en plein hiver sont plus susceptibles d’échouer.
Quelle est la meilleure technique pour bouturer un figuier ?
La technique la plus courante consiste à prélever un rameau lignifié de l’année précédente, à couper en biseau sous un nœud, puis à planter dans un substrat léger et drainant. Maintenir une humidité constante avec une mini-serre améliore l’enracinement. L’utilisation d’une hormone d’enracinement est recommandée mais non obligatoire.