Chien de Chasse : 5 conseils pour bien le choisir

Chien de chasse : 5 conseils utiles pour bien le choisir

26/07/2025

Le chien de chasse est un compagnon essentiel pour tous les passionnés de chasse, alliant instinct, endurance et fidélité. Que vous soyez débutant ou expérimenté, bien choisir son chien de chasse est crucial pour optimiser vos sorties et profiter pleinement de cette activité. Entre les différentes races, les techniques de dressage, et les soins à apporter, il est important de comprendre les spécificités de ces chiens adaptés à divers types de gibier. Ce guide complet vous aidera à mieux connaître ces chiens, à les éduquer efficacement et à vivre harmonieusement avec eux au quotidien.

Qu’est-ce qu’un chien de chasse ?

Définition et rôle historique

Le chien de chasse est un animal domestique sélectionné et dressé depuis des siècles pour assister l’homme lors de la chasse. À travers les âges, il a été utilisé pour ses capacités naturelles à flairer, suivre, débusquer, lever ou rapporter le gibier, selon les besoins du chasseur. Ce compagnon fidèle n’est pas seulement un auxiliaire performant ; il est aussi le fruit d’un long processus de sélection visant à renforcer ses aptitudes, qu’il s’agisse d’endurance, d’instinct, de concentration ou de docilité.

Historiquement, les premières traces d’utilisation des chiens pour la chasse remontent à l’Antiquité. Dans l’Égypte ancienne ou chez les Romains, les chiens accompagnaient déjà les chasseurs dans leurs expéditions. À mesure que les techniques de chasse évoluaient, les races canines ont elles aussi été différenciées et perfectionnées, donnant naissance à des lignées spécialisées selon les types de gibier ou les terrains. Aujourd’hui encore, ces fonctions restent d’actualité, que ce soit dans le cadre d’une chasse traditionnelle, sportive ou utilitaire (comme la recherche de truffes ou le pistage).

Différents types de chiens de chasse

Il existe plusieurs catégories de chiens de chasse, chacune correspondant à un rôle bien précis sur le terrain. On distingue généralement quatre grands groupes fonctionnels.

1. Les chiens d’arrêt

Les chiens d’arrêt sont connus pour leur capacité à localiser le gibier à plume et à marquer leur présence par une posture figée. Ils permettent au chasseur de s’approcher silencieusement avant le tir. Le Braque allemand ou le Setter anglais sont des exemples typiques de cette catégorie.

2. Les chiens leveurs de gibier

Les chiens leveurs de gibier, comme le Cocker spaniel ou le Springer, sont utilisés pour faire décoller les oiseaux cachés dans les fourrés ou les champs. Leur travail est dynamique et proche du chasseur, avec un excellent flair et une grande réactivité.

3. Les chiens courants

Les chiens courants sont utilisés pour poursuivre le gibier sur de longues distances en utilisant leur odorat. Ils aboient pendant la poursuite pour indiquer la direction de la traque. Ce groupe inclut des races comme le Beagle ou le Foxhound, très utilisées pour la chasse au lièvre ou au sanglier.

4. Les chiens rapporteurs

Enfin, les chiens rapporteurs, comme le Labrador Retriever, sont dressés pour retrouver et rapporter le gibier abattu, souvent en milieu aquatique. Leur calme et leur douceur en font également de très bons compagnons en dehors des périodes de chasse.

Chacun de ces types de chiens nécessite un dressage spécifique et s’adapte à un style de chasse bien particulier. Le choix du chien dépend donc avant tout des préférences du chasseur, du terrain et du type de gibier visé.

Races de Chien de Chasse

Les meilleures races de chiens de chasse selon le gibier

Chiens pour le petit gibier

Pour la chasse au petit gibier comme le lapin, le faisan ou la caille, les races agiles et au flair très fin sont privilégiées. Le Beagle, par exemple, est l’un des chiens les plus populaires dans cette catégorie. Sa taille compacte, sa ténacité et son odorat exceptionnel en font un excellent traqueur de lapins dans les broussailles ou les terrains difficiles. Le Springer Spaniel est également très apprécié pour sa capacité à lever le gibier caché et à le faire s’envoler, notamment dans les herbes hautes.

Autre race courante : le Teckel. Malgré sa petite taille, ce chien courageux est très efficace pour débusquer les lapins et les faisans grâce à sa ténacité et à son aptitude à pénétrer dans les terriers. Son format réduit lui permet de se faufiler aisément dans des endroits inaccessibles aux chiens plus grands.

Chiens pour le grand gibier

La chasse au sanglier ou au cerf nécessite des chiens puissants, résistants et capables de suivre une piste sur de longues distances. Les chiens de rouge, comme le rouge de Bavière, est spécialisé dans le pistage du gibier blessé. Il suit les traces de sang sur plusieurs kilomètres, parfois plusieurs heures après le tir.

Le Griffon nivernais, le Grand bleu de Gascogne ou encore le Bruno du Jura sont des chiens courants robustes, souvent utilisés en meute pour leur endurance et leur capacité à traquer le grand gibier sur des terrains accidentés. Ils aboient pendant la poursuite, ce qui permet aux chasseurs de suivre leur progression.

Chiens pour la chasse au gibier d’eau et à plume

Pour la chasse au canard, à la bécasse ou à la perdrix, les chiens rapporteurs ou d’arrêt sont très recherchés. Le Labrador Retriever est la référence pour la chasse au gibier d’eau. Il est endurant, bon nageur et doté d’un excellent odorat, ce qui lui permet de rapporter facilement les oiseaux tombés dans l’eau ou dans les marais.

Le Setter anglais et le Pointer sont particulièrement performants pour repérer les oiseaux au sol grâce à leur flair et leur posture caractéristique d’arrêt. Ils marquent l’emplacement exact du gibier, permettant au chasseur de se préparer sans précipitation.

Races polyvalentes ou spécialisées

Certaines races de chiens sont dites polyvalentes, c’est-à-dire capables de s’adapter à plusieurs types de chasse. Le Braque allemand, par exemple, peut aussi bien arrêter que rapporter, et il travaille efficacement sur tous les types de terrain. Le Griffon Korthals est une autre race très polyvalente, prisée pour sa rusticité et son endurance.

D’autres races, en revanche, sont plus spécialisées et demandent une pratique précise pour être utilisées à leur plein potentiel. Il est donc essentiel de bien connaître les aptitudes de chaque race avant de faire son choix, en fonction de son mode de chasse, de la région et du gibier visé.

Dressage et éducation du chien de chasse

Les bases du dressage : rappel, obéissance, socialisation

Avant même de former un chien aux techniques spécifiques de la chasse, il est essentiel de lui inculquer les bases de l’éducation canine. Le rappel est sans doute la commande la plus importante : un chien qui revient immédiatement à son maître, même en présence de distractions comme une odeur de gibier, est un chien fiable et sécurisé. L’obéissance de base comprend également la marche au pied, l’assis, le coucher et le stop, indispensables pour contrôler le chien en toutes circonstances.

La socialisation est une étape souvent négligée mais pourtant cruciale. Un chien équilibré doit être habitué dès le plus jeune âge à différents environnements, bruits, personnes et animaux. Cela permet d’éviter les réactions excessives, les peurs ou l’agressivité. Un chien bien socialisé sera plus concentré sur le terrain et plus à l’aise en présence d’autres chiens, ce qui est essentiel dans les chasses en groupe.

Techniques spécifiques selon le type de chasse

Chaque discipline de chasse demande un apprentissage particulier. Un chien d’arrêt doit apprendre à ralentir puis se figer lorsqu’il sent la présence d’un oiseau, afin de ne pas le faire fuir. Cela nécessite un excellent contrôle de ses instincts et une communication fine avec son maître. Le travail se fait en plusieurs étapes : développement du flair, initiation à l’arrêt, puis confirmation de la posture.

Le chien courant, lui, est dressé à suivre une piste en aboyant pour signaler la direction du gibier. L’éducation se concentre sur le pistage, la persévérance et la capacité à ne pas se disperser. Quant aux chiens rapporteurs, ils doivent apprendre à localiser le gibier abattu, à le ramener sans l’abîmer, et à le remettre dans la main du chasseur sans hésitation ni jeu.

Chaque type de dressage doit être progressif, régulier et adapté au tempérament du chien. Il est préférable de travailler en séances courtes mais fréquentes, en renforçant les comportements positifs par des récompenses claires et immédiates.

Dressage du chien de chasse

Erreurs fréquentes à éviter

L’impatience est l’une des erreurs les plus courantes dans le dressage. Vouloir aller trop vite peut conduire à des comportements mal ancrés ou à une perte de motivation du chien. Il est important de respecter le rythme d’apprentissage de l’animal et de ne pas brûler les étapes.

Une autre erreur fréquente est de négliger la constance. Les ordres doivent toujours être clairs, donnés de la même manière, et accompagnés des mêmes réactions. Changer fréquemment les règles ou ignorer un mauvais comportement un jour pour le sanctionner le lendemain crée de la confusion chez le chien.

Enfin, le manque de motivation ou d’encouragement peut freiner les progrès. Le chien doit prendre plaisir à travailler. Utiliser des méthodes coercitives ou punitives peut briser sa confiance et nuire à son efficacité sur le terrain.

Faut-il faire appel à un dresseur professionnel ?

Faire appel à un dresseur professionnel spécialisé dans les chiens de chasse peut être une excellente solution, surtout pour les chasseurs débutants ou ceux qui manquent de temps. Le dresseur saura adapter ses méthodes à la race, à l’âge et au caractère du chien. Il pourra aussi corriger plus facilement des comportements indésirables ou renforcer certains réflexes de chasse.

Certains centres proposent des stages de formation pour les maîtres et les chiens, souvent en conditions réelles de chasse. Cela permet d’apprendre ensemble, de créer une meilleure complicité et de renforcer les automatismes. Même si cela représente un investissement, les résultats obtenus sont souvent plus rapides et plus durables.

Dans tous les cas, le dressage ne s’arrête jamais. Un chien de chasse a besoin d’un rappel régulier de ses apprentissages pour rester performant, même après plusieurs saisons réussies.

Vivre avec un chien de chasse au quotidien

Besoins physiques et mentaux en dehors de la chasse

Un chien de chasse n’est pas seulement actif pendant la saison de chasse. Tout au long de l’année, il a besoin d’exercice régulier et de stimulations mentales pour rester équilibré. Ces chiens sont généralement très énergiques, dotés d’un fort instinct de poursuite et d’une grande endurance. Les promenades quotidiennes ne suffisent pas toujours : ils ont besoin de courir, de flairer, de résoudre des situations complexes. Sans cela, ils risquent de développer de l’ennui, de la frustration ou des comportements destructeurs.

Pour satisfaire ces besoins, il est conseillé de proposer des activités variées en dehors des périodes de chasse : randonnées, jeux de pistage, exercices d’obéissance, voire participation à des sports canins comme le canicross ou le mantrailing. Plus le chien est stimulé physiquement et mentalement, plus il sera calme et équilibré à la maison.

Alimentation adaptée au chien de chasse actif

L’alimentation d’un chien de chasse doit être adaptée à son niveau d’activité, à son âge et à sa race. Un chien qui chasse régulièrement, notamment en saison, brûle beaucoup d’énergie et nécessite une alimentation riche en protéines animales et en matières grasses. Des croquettes de haute qualité pour chiens sportifs sont souvent recommandées, avec un bon équilibre entre énergie, digestibilité et apports nutritionnels.

En période d’activité intense, il peut être utile de répartir la ration en deux repas par jour pour éviter les troubles digestifs, notamment le risque de torsion d’estomac chez les grandes races. En dehors de la saison de chasse, l’apport calorique devra être réduit pour éviter la prise de poids. Il est également important de toujours laisser de l’eau fraîche à disposition, surtout après l’effort.

Problèmes comportementaux fréquents

Les chiens de chasse peuvent présenter certains comportements gênants s’ils ne sont pas suffisamment stimulés. Le plus courant est la fugue. Leur instinct de poursuite les pousse naturellement à suivre une piste s’ils la détectent, même en dehors d’un cadre de chasse. C’est pourquoi un jardin bien clôturé est indispensable, ainsi qu’un bon travail sur le rappel.

L’hyperactivité est aussi fréquente, surtout chez les jeunes chiens ou ceux qui ne travaillent pas régulièrement. Ils peuvent tourner en rond, aboyer de façon excessive ou détruire des objets. Ce comportement est souvent le signe d’un besoin d’exercice ou de stimulation non comblé.

Enfin, certains chiens peuvent être trop indépendants ou difficiles à gérer en laisse. Il est donc essentiel de renforcer l’obéissance dès le plus jeune âge et de maintenir un lien de confiance basé sur la communication et la cohérence.

Peut-on avoir un chien de chasse en appartement ?

Vivre avec un chien de chasse en appartement est possible, mais cela demande une organisation rigoureuse. Il ne faut pas se fier uniquement à la taille du logement, mais plutôt à la capacité du maître à répondre aux besoins d’activité du chien. Un chien qui sort deux fois par jour pour une promenade rapide risque rapidement de s’ennuyer et de développer des troubles du comportement.

Pour compenser l’absence de jardin, il est indispensable d’offrir au chien de longues balades quotidiennes, idéalement en liberté ou en longe, ainsi que des activités de flair ou des jeux d’intelligence. Le temps passé dehors doit être un moment de dépense réelle, pas seulement une sortie hygiénique.

Certaines races plus calmes, comme le Labrador ou le Teckel, peuvent mieux s’adapter à la vie en intérieur, à condition que leurs besoins soient respectés. En revanche, des chiens très nerveux ou indépendants, comme le Setter anglais ou le Foxhound, auront plus de mal à supporter un environnement restreint sans possibilité de se défouler.

Santé et entretien du chien de chasse

Prévention des blessures liées à la chasse

La chasse expose les chiens à des environnements variés et parfois dangereux : broussailles denses, terrains accidentés, ronces, eau froide, ou encore contacts avec des animaux sauvages. Pour limiter les risques, une vérification systématique du chien après chaque sortie est indispensable. Il faut inspecter les coussinets, les oreilles, les yeux et le pelage pour détecter toute blessure, coupure, épine ou parasite.

Certains chasseurs équipent leur chien de gilets de protection anti-coupure ou anti-perforation, particulièrement utiles lors de la chasse au sanglier ou dans les zones de végétation dense. Ces gilets limitent les blessures graves et rendent le chien plus visible en cas de chasse en groupe. Il est également conseillé d’avoir une trousse de premiers secours adaptée aux chiens et de connaître les gestes de base en cas d’incident.

Vaccins et traitements antiparasitaires recommandés

Les chiens de chasse sont exposés à de nombreux agents pathogènes, que ce soit dans la nature ou au contact d’autres animaux. Le respect du calendrier vaccinal est donc primordial. En plus des vaccins de base (maladie de Carré, parvovirose, hépatite, leptospirose, rage), il est recommandé de vacciner contre la toux du chenil, surtout si le chien fréquente des groupes ou des lieux de dressage collectifs.

Le traitement antiparasitaire doit être rigoureux. Une protection régulière contre les puces, les tiques et les vers est essentielle, notamment pendant la saison de chasse où les risques sont accrus. Les tiques peuvent transmettre des maladies graves comme la piroplasmose ou la maladie de Lyme. Il est donc conseillé d’utiliser des produits adaptés (pipettes, colliers, comprimés) et d’inspecter régulièrement la peau du chien.

Hygiène, toilettage et soins réguliers

Un chien de chasse propre et bien entretenu est non seulement plus confortable à vivre, mais aussi plus résistant aux infections. Le toilettage varie selon la race et la longueur du poil. Pour les chiens à poil long ou épais, un brossage hebdomadaire permet d’éviter les nœuds et d’éliminer les débris. Pour les chiens à poil court, un brossage régulier suffit à retirer les poils morts et à stimuler la peau.

Le bain n’est pas nécessairement fréquent, sauf après une sortie particulièrement salissante. Utiliser un shampoing doux et adapté aux chiens est important pour ne pas altérer leur peau. Les oreilles doivent être nettoyées avec soin, surtout pour les races aux oreilles tombantes, car l’humidité peut favoriser les otites. Les griffes doivent aussi être contrôlées et coupées si elles ne s’usent pas naturellement.

Enfin, un suivi vétérinaire régulier est recommandé, avec au moins une visite annuelle pour un bilan de santé général. Cela permet de prévenir les problèmes avant qu’ils ne deviennent sérieux et d’adapter les soins à l’âge, au poids et à l’activité du chien.

Petit Chien de Chasse

Comment bien choisir son chien de chasse ?

Critères à prendre en compte

Choisir un chien de chasse ne se résume pas à opter pour la race la plus populaire. Le bon choix dépend avant tout du type de chasse pratiqué, du terrain, du gibier visé et du mode de vie du futur propriétaire. Un chasseur de plaine ou de marais ne sélectionnera pas le même chien qu’un chasseur en montagne ou en forêt dense. Il faut également tenir compte de la fréquence de chasse : un chien très actif, comme un Setter ou un Pointer, aura besoin de sorties régulières pour rester équilibré.

Le niveau d’expérience du chasseur est un autre facteur clé. Certaines races sont réputées plus faciles à éduquer, comme le Labrador ou le Braque allemand, tandis que d’autres nécessitent une main plus expérimentée. Le tempérament du chien est également à considérer : certains sont plus indépendants, d’autres très obéissants, certains affectueux, d’autres plus distants. Il est important de trouver une compatibilité entre les qualités naturelles du chien et les attentes du maître chasseur.

Chiot ou chien adulte : que privilégier ?

Adopter un chiot permet de le former dès le plus jeune âge, selon ses propres méthodes de dressage. C’est une solution idéale pour les chasseurs expérimentés ou motivés à investir du temps dans son éducation. Le lien affectif est souvent plus fort lorsqu’on élève un chien depuis l’enfance. Toutefois, le dressage demande du temps, de la rigueur et de la patience, et les résultats ne seront visibles qu’après plusieurs mois.

Un chien adulte, quant à lui, peut être déjà dressé ou avoir acquis les bases de l’obéissance. Cette option convient aux personnes souhaitant gagner du temps ou recherchant un compagnon opérationnel pour la saison en cours. Il faut cependant s’assurer que le chien soit bien socialisé et que ses méthodes d’apprentissage précédentes soient compatibles avec celles du nouveau maître.

Où acheter ou adopter son chien de chasse

Il existe plusieurs options pour acquérir un chien de chasse : les éleveurs spécialisés, les petites annonces entre particuliers ou les refuges. L’achat auprès d’un éleveur reconnu reste la solution la plus sûre, car il garantit la traçabilité du pedigree, le suivi sanitaire et un minimum de socialisation. Il est conseillé de visiter l’élevage, de rencontrer les parents du chiot et de poser des questions sur le comportement, la lignée et les conditions d’élevage.

L’adoption d’un chien via un refuge ou une association est également une option intéressante, notamment pour les chiens de chasse à la retraite ou abandonnés. Certains chiens récupérés ont encore de belles années devant eux et peuvent être d’excellents compagnons, même si un travail de réadaptation peut être nécessaire.

Enfin, les particuliers proposent parfois des portées de qualité, mais cette solution demande plus de vigilance : vérifier l’état de santé, les conditions de vie et les papiers est indispensable pour éviter les mauvaises surprises.

Conclusion

Choisir et éduquer un chien de chasse demande réflexion, patience et engagement. Chaque race possède ses spécificités, adaptées à différents types de chasse et modes de vie. Un bon dressage, une alimentation équilibrée et des soins réguliers garantissent la santé et l’efficacité du chien sur le terrain. Vivre avec un chien de chasse implique aussi de répondre à ses besoins physiques et mentaux tout au long de l’année pour maintenir son équilibre. En respectant ces principes, le chasseur crée une relation harmonieuse et durable avec son compagnon, véritable allié fidèle dans toutes ses aventures de chasse.

FAQ

Quel est le meilleur chien de chasse pour débuter ?

Le Labrador Retriever est souvent recommandé pour les débutants grâce à son tempérament doux, son intelligence et sa facilité d’apprentissage. Il est polyvalent, s’adapte à plusieurs types de chasse et est généralement sociable avec les autres animaux et les humains. Cela en fait un excellent choix pour un premier chien de chasse.

Comment dresser un chien de chasse pour le rappel ?

Le rappel se travaille dès le plus jeune âge, en utilisant des récompenses positives comme des friandises ou des caresses. Il est important de commencer dans un environnement calme, puis d’augmenter progressivement les distractions. La répétition régulière et la patience sont essentielles pour obtenir un rappel fiable, surtout en présence de gibier.

Quelle alimentation pour un chien de chasse actif ?

Un chien de chasse actif a besoin d’une alimentation riche en protéines animales et en énergie, adaptée à son niveau d’exercice. Il est conseillé de choisir des croquettes pour chiens sportifs ou des rations équilibrées formulées spécialement pour les chiens très actifs. L’hydratation doit être constante, surtout après les sorties.

Peut-on garder un chien de chasse toute l’année à la maison ?

Oui, un chien de chasse peut vivre toute l’année avec vous, mais il faut veiller à lui offrir suffisamment d’exercice et de stimulations mentales en dehors des périodes de chasse. Sans activité régulière, il risque de s’ennuyer et de développer des comportements indésirables. Des promenades longues et variées sont indispensables.

Quels soins particuliers pour un chien de chasse ?

Il faut vérifier régulièrement l’état des pattes, des oreilles et du pelage après chaque sortie pour détecter d’éventuelles blessures ou parasites. Le respect du calendrier vaccinal et des traitements antiparasitaires est crucial. Un bon toilettage adapté à la race contribue également à maintenir la santé et le bien-être du chien.

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Auteur
Sylvain Barca
Spécialiste en permaculture, amoureux des animaux.

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